• Jazz et
blues
Collection BD Jazz (24 titres), Éd.
Nocturne.
De courtes biographies des grandes figures du jazz (Louis Armstrong,
Billie Holiday, Ella Fitzgerald, Django Reinhardt, etc.) Chaque
livre comprend une compilation musicale de l’artiste sur CD.
Total jazz, de Blutch, Éditions du
Seuil.
Histoires courtes et anecdotes autour du jazz parues dans la revue
française Jazzman, servies par un trait diablement sensuel!
Barney et la note bleue, de Jacques de Loustal
et Philippe Paringaux, Éd. Casterman.
Puisée dans la matière même de la musique, cette
très touchante histoire, librement adaptée de la vie
du jazzman Barney Willen, raconte de manière elliptique,
dans un graphisme stylisé et des dialogues ciselés,
un destin artistique brisé. Ce récit, mariage inusité
de l’image silencieuse et du texte off offrant deux
vues décalées du même instant, est tout bonnement
un chef-d’œuvre.
Mister Nostalgia, de Robert Crumb, Éd.
Cornélius.
Une compilation d’histoires courtes de Robert Crumb, la célèbre
icône de la contre-culture, qui parle des premiers bluesmen,
de l’Amérique et de la nostalgie.
Nostalgia in Time Square, de Jacques Ferrandez
et Patrick Raynal, Éd. Futuropolis.
Ferrandez met en images avec beaucoup de charme deux scénarios
jazzy et mélancoliques de Raynal : une histoire de contrebasse
volée à travers les quartiers de New York, et une
histoire d’amour perdu entre une chanteuse et son musicien,
le tout sur une trame sonore de Mingus, Monk, etc. Enlevé
et irrésistible!
• Musique
classique et opéra
L’Orchestre des doigts (4 tomes parus),
d’Osamu Yamamoto, Éd. Milan, coll. Kankô.
Osaka, 1914. Un étudiant en musique classique engagé
comme professeur dans une école de sourds-muets tentera de
faire découvrir, par la langue des signes, la musique à
des enfants souvent incapables de communiquer. Il découvrira
le monde complexe du silence et l’incompréhension qui
l’entoure. Absolument bouleversant.
Le point B, de Zviane, Monet éditeur.
Un étudiant en composition musicale, n’est suffisamment
doué ni pour devenir pianiste, ni pour devenir un compositeur
à succès. Et il n’a pas assez de cran pour sortir
de son apathie... Jusqu’au jour de sa rencontre avec une talentueuse
pianiste, pour laquelle il doit composer des pièces. De là,
il trouvera peu à peu un véritable but à ses
compositions : se rapprocher davantage de cette troublante
personne. Une histoire d’amour servie par une narration d’une
grande efficacité, et une belle incursion dans l’univers
de la composition musicale.
Aïda, de Pierre Frisano et Raymond Maric,
d’après Giuseppe Verdi, Éd. Théloma.
La Flûte enchantée, de Ruben Pellejero et Jorge Zentner,
d’après Wolfgang Amadeus Mozart, Éd. Théloma.
Adaptations des deux célèbres opéras, accompagnées
de CD doubles. (Aïda sous la direction d’Arturo
Toscanini, avec Maria Callas ; La Flûte enchantée
avec l’Orchestre philharmonique de Vienne, sous la direction
d’Herbert Von Karajan).
• Rock
Le local, de Gipi, Éd. Gallimard,
coll. Bayou.
Gipi (meilleur album 2005 pour Notes pour une histoire de guerre,
Actes Sud) dépeint avec de superbes aquarelles et beaucoup
d’ambiance l’aventure rock de quatre garçons
aux tempéraments forts différents, qui retrouvent
dans le Local et la musique un terrain pour exprimer leur
énergie.
Hamster jovial et ses louveteaux, Marcel
Gotlib, Éd. Fluide glacial.
Hamster jovial, un chef scout, découvre la musique moderne
(le rock des années 70) et veut partager sa passion à
ses trois louveteaux, deux gamins sans tabous et une fillette délurée
déjà bien au courant des choses de la vie. Un classique
de l’humour.
Pop, rock et colégram, de Jean Solé,
Marcel Gotlib et Alain Dister, Éd. Fluide Glacial.
Sous l’égide d’Alain Dister, un des grands journalistes
spécialisés dans la culture rock, cette première
bande dessinée consacrée au rock réunit des
pages publiées entre 1975 et 1978 dans la revue Fluide
Glacial. Délires graphiques et passionnés au
son des succès de Frank Zappa, The Beatles, The Who, Pink
Floyd, Genesis, Roxy Music, du disco, du kraut-rock, etc.
Jimi Hendrix – The Voodoo Child, de
Bill Sienkiewicz et Martin I. Green, Éd. Delcourt.
Sous le style électrisant de Sienkiewicz (Daredevil,
Elektra), la vie fulgurante de Jimi Hendrix, ce guitariste
de génie ayant fait ses classes en accompagnant Curtis Mayfield,
les Supremes et Little Richard avant de fonder son propre groupe,
The Jimi Hendrix Experience.
The End – Jim Morrison, de Romain Renard,
Éd. Casterman, coll. Rebelles.
Paris, 1971. Jim Morrison, à la fin de sa vie, revit les
étapes de sa trajectoire, celle de la figure du rebelle éternel
et du Lizard King. Ses flashbacks ont pour contrepoint
quelques-uns de ses poèmes. Paru à l’occasion
du 40e anniversaire de la sortie du premier disque des Doors.
Beck (19 tomes parus), de Harold Sakuishi,
Éd. Delcourt.
Yukio Tanaka, un éternel perdant, voit sa vie basculer le
jour où il rencontre Ryûsuke, jeune prodige de la guitare,
et son chien Beck. Grâce à eux, Yukio va découvrir
la musique, et la musique va découvrir Yukio. Ce manga rempli
d’énergie musicale rend un bel hommage à la
scène grunge du début des années 90.
• Biographies
Il existe également quelques biographies de
musiciens en bandes dessinées, dont celles de Billie Holiday,
Fats Waller, Kurt Cobain, Alice Cooper, Eminem, etc. ainsi que bon
nombre d’ouvrages adaptant les chansons de grands de la chanson
française en bandes dessinées (Ferré, Brel,
Gainsbourg, Brassens, Piaf, Dutronc, Vian, Cabrel, Goldman, Renaud,
etc.) Demandez à votre libraire!
• Autres directions
musicales
Klezmer (3 tomes parus), de Joann Sfar, Éd.
Gallimard, coll. Bayou.
Des musiciens désargentés traînent leurs instruments
dans les steppes d’Ukraine, à Odessa, et dans les campements
de gitans… Dialogues spirituels, ton truculent, et toujours
la virtuose désinvolture graphique de l’auteur. À
la découverte de la culture juive ashkénaze à
travers sa musique, le klezmer.
Le chant de la machine (2 tomes), de Mathias
Cousin et David Blot, Éd. Delcourt.
Graphiquement influencée par Robert Crumb, une formidable
rétrospective chronologique de la musique house,
depuis les pionniers de la musique électronique des années
70 (Kraftwerk…) et l’émergence des DJs, en passant
par le break dance, le acid house, les scènes
de Chicago et de Detroit, etc.
Le Stéréo Club (3 tomes parus),
de Rudy Spiessert et Hervé Bourhis, Éd. Dargaud, coll.
Poisson pilote.
Le Stéréo Club est une petite boutique de musique
dans laquelle se croisent divers personnages : le président
d’un cercle d’amateurs de jazz et de bon vin confronté
à la musique pop moderne, un chanteur - compositeur sans
talent, un groupe rock féminin, etc. Un regard amusé
et féroce sur notre petit monde.
Bob Marley – La légende des
Wailers, de Roland Monpierre, Éd. Albin Michel.
Un auteur guadeloupéen dessine la vie de Bob Marley depuis
ses premiers concerts en 1959 dans un faubourg de Kingston: ses
débuts avec les Wailers, sa découverte aux États-Unis
du mouvement rasta, le succès international de sa
musique au début des années 1970, etc. Pas un album
parfait, mais très enthousiasmant!
Histoire de la musique en bandes dessinées
(Éd. Intégrale), de Bernard Deyries et Denis
Lemery, Éd. Van de Velde.
Les moments les plus marquants de l’histoire de la musique,
de l’Antiquité à nos jours, racontés
en dessins amusants.
OuMuPo (6 tomes), divers auteurs, Éd.
Ici d’ailleurs.
Dérivés de l’OuLiPo (l’ouvroir de littérature
potentielle, de Perec et Queneau), ces livres sont des monstres
hybrides de l’OuMuPo (musique) et de l’OuBaPo (bande
dessinée). Différents DJ’s et compositeurs de
musique électronique « remixent » sous
contraintes des pièces du catalogue Ici d’ailleurs,
tandis que des membres de l’OuBaPo réalisent en bandes
dessinées les livrets accompagnateurs. Véritables
tours de forces, ou drôles d’OVNIs, c’est selon! |